Laugavegur Ultra Marathon - Islande 2020
- Haustig
- 27 juil. 2020
- 3 min de lecture
En cette période de Covid-19, rien n'était sûr pour Radek quant à sa participation à sa course en Islande. Après un vol annulé et les annulations à la pelle des épreuves sportives, c'est une semaine avant son envol qu'il retrouve un avion pour parvenir à atteindre son objectif. Aller courir dans ce pays aux paysages à couper le souffle.
Voici son récit de course :
« Arrivée à Rejkjavik 2 jours avant la course. Météo très fraîche avec des bourrasques de vent. Dans le bus de l'aéroport, un voisin apprend que son trail est annulé, trop dangereux avec la météo... Dommage pour lui, je lui propose de contacter le staff de ma course qui doit toujours avoir lieu. Je passe chercher le dossard mais impossible, je dois présenter le résultat du test covid, je l'aurai finalement le lendemain.

Le jour J debout à 3h45, départ du bus à 4h30. On roule 4h pour rejoindre le départ d'abord sur la route puis de la piste, paysages sauvages, un avant-goût de la course. 9h00 prêt pour le départ, avec le vent, on a gelé sur la ligne départ... Contrôle « sécurité »: sifflet, couverture de survie et natel.


9h30 départ, ça monte direct un peu, puis un paysage s'ouvre, c'est magnifique ça donne envie de s'emballer direct, mais il faut se freiner. Je m'étais dit que je ne ferai pas de photos, mais c'est trop magnifique, je m'arrête par moment pour en faire quelques-unes, tant pis pour le temps. Ça continue de monter et au bout d'un moment on a de plus en plus de neige, par endroit des ruisseaux d'eau chaude diffusent de la vapeur et une odeur de soufre.
Puis on court presque plus que sur la neige, les rafales de vent (heureusement dans le dos ou de côté) sont violentes. On arrive vers les premières grosses descentes, très techniques avec énormément de cailloux, il faut vraiment faire gaffe.

Le panorama s'ouvre. Vue magnifique avec les montagnes et un grand lac au loin. Avec la descente, commencent les traversées de ruisseaux puis de rivières. Au début, il y en a jusqu'aux mollets, puis viennent des passages aux genoux, puis vers le milieu de la course, presque jusqu'à la taille avec une corde pour ne pas se faire emporter. Avec la descente, le vent diminue et il commence à faire plus chaud, les passages d'eau font du bien.

A mi-course, on passe dans une zone de sable volcanique, aride... Pas évident tout ce sable qui passe dans les chaussures. Pas mal de kilomètres comme ça, mais il y a un nouveau ravito qui fait du bien. Les jambes commencent à devenir plus lourdes et j'ai plus trop de jus pour faire des photos. Le paysage revient verdoyant avec des successions de descentes dans de petits canyons et des montées.
Dans les 10 derniers kilomètres, il y a des zones de cailloux, il faut faire gaffe, je tombe au moins 5 fois.
A l'arrivée, je croise un islandais qui a eu moins de chance que moi. Il s'est ouvert l'arcade. Derniers kilomètres à l'énergie. Aux ravitos, les gens sont hyper sympas, ça fait du bien. On profite des derniers paysages et c'est l'arrivée...

Magnifique course en discutant avec le staff, j'apprends que 95% des participants étaient islandais, du jamais vu. Aucun éliminé au temps, du jamais vu non plus. On monte dans le bus après une douche et un repas. 3 heures pour rejoindre Reykjavik avec des panoramas superbes. Une journée inoubliable !!!
A bientôt pour de nouvelles aventures.
Radek »
Toute l'équipe TWK te félicite pour ta magnifique performance.
Nous vous souhaitons un excellent été rempli de belles aventures et surtout restez prudent !
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