« Bikewak » dans les Alpes Vaudoises
- Haustig

- 28 août 2020
- 3 min de lecture
« Le Bikewak », déjà essayé ? Il s’agit de la contraction de Bike et Biwak. Ca faisait plusieurs années que le sujet revenait dans nos discussions et nous titillait les mollets. Cette année, les planètes étaient alignées et nous avons pu sereinement planifier notre expédition pour la fin juillet. Durée, trajet, matériel ont été pragmatiquement défini après quelques coups de fils et de recherches sur les cartes. Nous avons choisi un itinéraire de montagne à cause de la chaleur, finissant à Villars-sur-Ollon pour rejoindre le « Staff » à Cédric, idéalement sans trop de dénivelé à cause du paquetage nécessaire au Biwak. N’avait-on pas dit un itinéraire de montagne…? Sans hésitation aucune, nous sommes partis du col de Mosses, déposés gracieusement par le « Staff » pour rejoindre les Diablerets, montée sur les Mazots, Biwak dans La région du lac des Chavonnes, montée sur Bretaye, descente à Gryon puis Villars. Pour ne pas devoir porter notre paquetage nous avons choisi chacun notre méthode pour fixer le plus de matos sur le vélo. Sous la selle, entre le cadre ou sur le guidon. Cédric, bien organisé, a opté pour des attaches de vélo, pour ma part, j’ai pris l’option « Span sets ». Comme vous pouvez vous en douter, la première option s’est révélée la meilleure pour la conduite et la facilité de montage.

Notre itinéraire était techniquement facile, néanmoins très joli. Le soleil, la chaleur et les montées ont néanmoins bien entamés nos réserves d'énergie. Notre première pause au restaurant des Mazots, après une jolie ascension au-dessus des Diablerets, était la bienvenue.
La poursuite du trajet était placée sous le signe de la recherche d’un emplacement pour le biwak. Sans tergiverser, nous avons trouvé un bel emplacement non loin du lac des Chavonnes où nous sommes allés prendre un petit apéro et recharger nos sacs à eau définitivement vides.

Le montage du Biwak s’est fait rapidement et sans encombre. Après avoir dépanné le brûleur, sa jolie flamme bleue a vite fait fondre le fromage à fondue dans casserole, nous mettant du baume au cœur.


Nous n’avons pas attendu longtemps avant de rejoindre nos « appartements » pour la nuit. Cette nuit, plus ou moins longue, est une expérience en soit. On ne se rend pas forcément compte ce à quoi une nuit à la belle étoile ressemble. Se retourner dans un hamac, en sortir pour aller lâcher un fil ou simplement changer de position devient tout une aventure ! Heureusement pour nous la nuit a été chaude et nous n’avons pas eu besoin de nous protéger du froid. L’avantage du hamac est indéniablement de ne pas être sujet à l’humidité du sol au petit matin, aux insectes et au sol pas plat. Par contre, il nécessite de l’habitude pour trouver sa position idéale que l’on ne quittera plus jusqu’au matin. Debout dès l’aurore, la chaleur de la journée à venir se faisait déjà sentir. Nous avons avalé notre petit déjeuner, rempaqueté et remonté nos affaires sur les vélos. C’était parti pour une montée « à sec » vers le col de Bretaye, la descente vers Gryon puis Villars où le Staff bienveillant nous attendait, enfin, nous ou le déjeuner ? L’expérience Biwak touchait à sa fin. Fatigué et heureux de l’aventure on s’est donné rendez-vous l’année prochaine pour la suite.

Stéphane

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